Les 13 et 14 juillet, nous restons à Temuco pour faire changer la voiture et attendre de prétendues chutes de neige. La température chute drastiquement, mais les flocons se font encore désirer… Le 15 juillet, nous roulons jusqu’à Los Angeles (au Chili !), car nous espérons pouvoir retrouver Serge Cornillat sur le Volcan d’Antuco le lendemain. Par précaution, nous nous renseignons sur l’état de la piste pour accéder au volcan auprès de notre hôtesse. « Inutile de tenter quoique ce soit, la route est coupée à 2 endroits suite aux nombreuses inondations ! » nous réplique-t-elle. En désespoir de cause, nous décidons le lendemain de faire un peu de tourisme et d’aller visiter le Parque Nacional* de Nahuelbuta. Pour y entrer, il faut emprunter une piste vallonnée de 33 km sur laquelle on croise de temps à autre des chiliens vivants dans des conditions datant probablement du début du siècle dernier : maison de torchis, charrette à roues de bois, poules, porcs, chiens et chevaux en liberté autour de la « propriété ». Le parc, réputé pour ses arbres araucarias, ne présente pas un intérêt fantastique et l’entrée est assez chère. Mais il a le mérite de nous changer un peu les idées, à défaut de nous remonter le moral…
Après avoir passé la nuit à Concepcion, face à l’Océan Pacifique, nous nous réveillons avec le cri des mouettes ! Ces bruits ont quelque chose de décalé par rapport à notre situation. Nous qui étions venus chercher la neige et la montagne, nous voilà au bord de l’eau ! Nous décampons assez rapidement pour aller à Termas de Chillan. Cette station est très réputée et nous avons lu sur un forum spécialisé qu’il devrait y avoir de la neige. A l’arrivée, comme d’habitude, c’est la désillusion ! Il n’y a qu’une seule piste ouverte et la neige est d’une qualité déplorable. En fin d’après midi, nous décidons d’écourter notre programme sud américain et de rentrer à Santiago pour essayer de prendre le premier vol vers la prochaine étape : l’Australie. * En espagnol dans le texte !