Bye Bye le Canada

Le 22 Janvier 2006, nous arrivons dans la station mythique et incontournable de Whistler Blakcomb. Cette station est tellement grosse qu’elle se divise en plusieurs villages et en 2 domaines skiables. Cela fait des années que nous voyons des photos de cette station dans les magazines et des semaines que chaque personne que nous croisons nous explique à quel point c’est un endroit fantastique.

Ce matin, la « reine » des stations canadiennes est dans les nuages. Tout ce que nous voyons sont des hordes de riders roulant des mécaniques avec leurs planches à 1 000 $ sous le bras. Comme nous avons rendez vous avec notre graphiste, Hélène, nous ne faisons pas de vieux os et attrapons le premier télécabine qui se présente… C’est dans la brume et l’humidité – la station est très proche de l’Océan Pacifique – que nous retrouvons « ma petite poulette », fraîchement débarquée au Canada pour 8 mois. Après moult embrassades, nous filons tous les trois à la découverte du domaine skiable.

Le lendemain, nous partons skier sur le domaine beaucoup plus sauvage de Blackcomb. Le temps est toujours aussi triste et humide, alors nous passons un certain temps dans les snowparks qui sont vraiment immenses et, surtout incroyablement fournis.

Le 24 Janvier 2006, après avoir passé la nuit au chaud chez Hélène, nous nous rendons à Cypress par la « scenic road » (dans une sorte de fjord) qui relie Squamish à Vancouver. Arrivés sur le parking au pied des pistes, Matthieu s’endort littéralement sur son siège. Pour ma part, j’ai les cervicales en compote et je n’ai pas spécialement envie d’aller skier dans le brouillard. Au bout d’un quart d’heure, nous nous résolvons à aller directement nous coucher à l’Auberge de jeunesse de Vancouver.

C’est seulement après 4 jours de repos que nous retournons à Cypress, toujours dans le brouillard… Coup de chance, nous rencontrons Clovis, un québécois parti s’installer dans l’Ouest il y a une dizaine d’années, qui nous entraîne dans quelques uns des petits coins « secrets » de la station. Dans l’après-midi, l’espace de quelques minutes, la brume se lève et nous skions avec une vue absolument splendide sur l’Océan Pacifique : le rêve… à seulement 30 minutes de la capitale de la Colombie Britannique ! C’est la fin de notre étape canadienne, mais quelle belle fin !

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