Coup de déprime

Nous passons les 6 et 7 juillet à San Carlos de Bariloche pour mettre à jour notre site web et profiter de la gastronomie argentine : completos, empanadas, paradillas, pizzas, panqueques (Pan Cake) au Dulce de Leche et chocolats. Il pleut dehors et nous espérons que ce soit de la neige en montagne. Le 8 Juillet, nous tentons de skier à Cerro Bayo, une station à une heure de Bariloche. A notre arrivée, la station est presque déserte. Après discussion avec une caissière, nous apprenons que les pistes ont reçu leurs 5 premiers centimètres de neige hier… pas de ski pour aujourd’hui ! Nous poursuivons notre chemin jusqu’à Villa la Angostura, dernière ville avant la frontière avec le Chili.

Le lendemain, il pleut à nouveau et le gérant de l’hôtel nous annonce que la neige est de retour au Chili. Cette perspective nous donne du baume au cœur. Après avoir fait le plein de chocolats au dulce de leche dans l’une des très nombreuses chocolateries du coin pour écouler nos derniers pesos argentins, nous passons le poste de frontière argentin, à une quinzaine de kilomètres avant la limite officielle. 5 km avant la frontière, les prédictions de notre hôte s’avèrent exactes. La pluie se transforme peu à peu en neige et, au fur et à mesure de notre progression, celle-ci recouvre la route sur une couche épaisse. La voiture danse dangereusement, puis finalement s’enlise. Nous tentons de mettre les chaînes, mais nous échouons lamentablement. Finalement, je prends le volant et réussi à faire la route (en 1ère) jusqu’au poste de frontière. 5 nouveaux coups de tampons, 3 questions d’usage et deux inspections de passeport plus tard, nous voilà de retour au Chili.

Motivés, nous décidons de nous rendre jusqu’à Antillanca. Située dans le Parque Nacional Puyehue, cette station de ski est accessible par une piste de cailloux peu à peu grignotée par une végétation tellement luxuriante qu’on se croirait dans la jungle ! Pour agrémenter ce décor inattendu, des cascades jaillissent de nulle part et de sommaires ponts en bois ont été aménagés pour passer les cours d’eau. J’ai davantage l’impression d’être sur l’île au Trésor que dans la Cordillère des Andes ! A l’arrivée, c’est le même scenario qu’à Cerro Bayo : fermé pour manque de neige… Grrrr ! Nous repassons donc par la jungle pour chercher une chambre où passer la nuit à Osorno, à une centaine de kilomètres de la station. En fin d’après midi, nous assistons aussi impuissants qu’incrédules à la fin de la Coupe du monde de football… No comment.


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