Le 13 mars, nous skions à Sundance. Cette station située dans un charmant petit canyon appartient au célèbre acteur Robert Redford (mais on ne l’a pas vu… Dommage, j’aurais bien aimé !). Comme partout en Utah, la neige est poudreuse, et c’est un régal d’en trouver où que nous allions, même dans l’après midi. Il ne manque plus que le beau temps…
Le lendemain, nous sommes exhaussés, puisque le soleil est de sortie… et le vent aussi ! Il est tellement fort que j’ai parfois du mal à avancer sur les pistes de Park City. Avant le départ, un certain nombre de gens nous ont dit que cette station avait un très beau snowpark. Lorsque nous arrivons, celui-ci est malheureusement fermé, car une compétition locale s’y déroule. Heureusement, l’Organisation a laissé l’accès au superpipe, qui est aussi dur que du carrelage. On s’y cale quelques heures, à défaut de nous balader sur tout le domaine skiable, car de nombreuses remontées mécaniques ne fonctionnent plus à cause du vent. En fin de journée, bien que la prochaine station au programme soit située à une demie heure à peine d’ici, nous partons chercher un hôtel à un prix abordable à Salt Lake City. En effet, il n’y a que des hôtels de luxe dans la région.
Le 15 mars, il a neigé toute la nuit et nous découvrons The Canyons sous une couche de neige toute douce et bien fraîche ! Nous écumons les pistes – non damées – de la station et découvrons à cette occasion une partie du domaine skiable appelée « The Colony ». Il s’agit de pistes desservant d’énormes maisons très luxueuses avec des scooters des neiges au pied de chaque jacuzzi… Il n’y a pas de doute, ça doit vraiment être sympa d’être riche !
Le lendemain, nous nous engouffrons dans le téléphérique bleu/rouge de Snowbird, cette remontée mécanique est si caractéristique qu’elle est presque devenu la mascotte de la station. Là encore, il a neigé toute la nuit – décidément, je prends goût à l’Utah ! – et nous commençons notre visite par Mineral Basin, sur le versant arrière du domaine skiable pour éviter la foule. Les locaux ne sont pas bêtes et ont fait de même, il y a déjà pas mal de traces lorsque nous arrivons ! Peu importe, ce bowl est suffisamment vaste pour nous permettre d’en profiter aussi. La poudreuse est d’une grande qualité et, même si une fois encore le temps est couvert, je suis galvanisée par ces bonnes conditions. Du coup, je m’attaque à un petit couloir abrupt, bordé de roche et tellement étroit qu’il est impossible d’y placer un virage. Je passe tout droit, Matthieu est médusé et, à vrai dire, moi aussi !